Par Charles Jaigu, pour Le Figaro Magazine
Cette propriété que la Banque de France n'a jamais osé vendre est louée à une association dont le conseil d'administration, présidé par d'anciens ambassadeurs, agit à sa guise avec la bénédiction du Quai d'Orsay.
C'est un étrange dossier de diplomatie immobilière. La Maison de l'Amérique latine est installée dans deux hôtels particuliers du XVIIIe siècle, l'hôtel de Varengeville et l'hôtel Amelot de Gournay. Cet ensemble de 2000 m2 donne sur un parc privé d'un hectare, et il est situé à cinq minutes à pied de l'Assemblée nationale. La banque d'Algérie y avait son siège jusqu'en 1962.
Rendu à la Banque de France, le général de Gaulle décida d'en faire une vitrine de l'amitié entre la France et l'Amérique latine, sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères. Vingt ans plus tard, ce jouet prestigieux pour ambassadeurs à la retraite était perclus de dettes. L'auditeur des comptes de l'époque, un certain François Hollande mandaté par François Mitterrand, fit un grand nettoyage et mit en place une nouvelle équipe, très au diapason des gauches latino-américaines.
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